Du site des caves du bleu d’Auvergne au hameau des Chazaloux

Le projet

La commune de Saint-Pierre-le-Chastel, sur sa partie située dans le périmètre UNESCO « Chaîne des Puys – Faille de Limagne », porte un projet de sauvegarde de son patrimoine par la restauration de deux sites patrimoniaux : les anciennes caves d’affinage du fromage bleu d’Auvergne et l’ancien hameau des « Chazaloux » distants de quelques centaines de mètres et reliés par un sentier pédestre, situé dans la cheire de Tournebize, partie de la cheire de Côme.

La municipalité dispose de nombreux documents historiques sur l’histoire de ces lieux qu’elle souhaite sauvegarder pour sensibiliser les habitants et les touristes à cette richesse du passé.

Le projet est donc l’aménagement et la préservation du bâti de ces deux lieux, en commençant par le site des caves :

  • conservation des façades existantes du bâtiment situé sur la 2ème cave
  • dégagement des éboulis pour préservation des caves et des conduits pour capter le froid
  • sécurisation des caves
  • pose d’une toiture et vêture en bois de classe 3 sur la grange qui servira de préau, salle hors sac pour les groupes (scolaires, universitaires…)
  • remise en état hors d’eau et hors d’air de la maison du gardien (refuge) avec matériaux en bois de classe 3, toiture en ardoise.

L’espace situé au centre, reliant les deux caves sera aménagé à l’image d’une fontaine (bain/lavoir). Le sol pavé et dallé en basalte recevra des assises en lave de Chambois. Le centre sera dégagé afin de mettre à nu la roche basaltique à l’image d’un chantier de fouille archéologique. Quelques lucioles permettront de créer une ambiance nocturne afin de révéler la poésie du lieu.

Une signalisation ludique sera mise en place, permettant d’orienter et informer les visiteurs, avec la volonté de toucher les plus jeunes.

Le lieu et son histoire

Au XIXème siècle, vers 1850, devant le succès remporté par ses fromages bleus dont il était l’inventeur, Antoine Roussel de Laqueuille intensifia sa fabrication et fut très vite à la recherche d’un lieu pour conserver et affiner ses fromages. Le comte de Pontgibaud, les ayant dégustés et appréciés, et étant propriétaire de cette partie de la cheire, lui proposa de construire des caves à fromages sur le plus grand trou de glace, la plus grande glacière naturelle. Ce lieu figure sur la carte de Cassini: ” fontaine chaude en hiver, glacée en été “.

A six mètres de profondeur, deux caves associées à plusieurs bâtiments furent creusées. Simplement quatre murs plantés dans le trou en forme de cratère, une partie recouverte par une voûte, l’autre une simple toiture en briques. Un des bâtiments (hangar) associés servait de stockage, un autre de maison pour le gardien vivant sur place.

Même au mois d’août, les courants d’air humides sont en dessous de zéro, et l’humidité est constante et idéale pour le fromage bleu d’Auvergne. Les caves se maintiennent à 4 degrés toute l’année : affinage lent idéal. Environ 50 tonnes de fromages pouvaient y être affinés, fromages transportés sur un véhicule tiré par une paire de bœufs. Les caves restèrent fonctionnelles jusqu’à 1958.

Les vestiges des anciennes caves à fromages et le hameau (dit aussi camp) des Chazaloux sont deux uniques témoignages d’habitat humain sur les 24 km² de la cheire de Côme.

La mobilisation

Le projet « Du site des caves du bleu d’Auvergne au hameau des Chazaloux » s’inscrit dans la stratégie de développement Touristique de la destination Combrailles qui souhaite développer et mettre en avant le patrimoine culturel du territoire et le patrimoine “inattendu” que nous pouvons trouver.

Ce projet phare, situé dans le périmètre de la chaîne des Puys, permet de mettre en avant des trésors méconnus et peu mis en valeur pour le moment faute de moyens.

Les partenaires

Bulletin de don

Espace Naturel Sensible “Butte et marais de Saint-Pierre-le-Chastel”

L’E.N.S. (espace naturel sensible) “Butte et Marais de Saint-Pierre-le-Chastel”

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Ce site, d’une superficie de 65 ha, regroupe deux types de milieux naturels particulièrement intéressants du point de vue de la faune et de la flore. Le projet de labellisation a été porté par la commune, qui souhaite protéger cet espace et le faire connaître du public.

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La butte de Saint-Pierre se caractérise par la présence de landes à genêts à balais et de pelouses sèches sur basalte. Elle offre une vue panoramique exceptionnelle sur la vallée de la Sioule, la Chaîne des Puys et le plateau de Gelles. Le marais a un rôle écologique majeur (filtre naturel, écrêtement des crues…) et possède une mosaïque d’habitats liés aux zones humides tels que la jonçaie, la solaie ou encore la mégaphorbiaie. C’est un endroit privilégié pour la reproduction d’oiseaux d’eau et pour le stationnement de nombreux oiseaux migrateurs.

Ce site a été classé espace naturel sensible (ENS) en 2010.


ENS : Partez à la découverte de l’ENS “Butte et marais de Saint-Pierre-le-Chastel, un espace contrasté à découvrir”.

Un parcours pédestre de 4.5 km pour découvrir une faune et une flore incomparables dans le plus vaste marais du département.

Des plaquettes sont disponibles gratuitement en Mairie ou à l’Office du Tourisme de Pontgibaud.

Une vidéo au coeur du marais à 360 ° ici

 

 

Une randonnée géocaching en partenariat avec l’office du tourisme de Pontgibaud vous est également proposée.

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En savoir plus sur la restauration et la valorisation de l’espace naturel sensible (ENS) Butte et Marais de Saint Pierre le Chastel.


 

Aménagement du site en 2020 :

Les employés communaux ont prolongé le ponton qui maintenant traverse complètement le marais.

Des aménagents, table picnic, banc ont été positionnés à des endroits stratégiques pour l’observation de la faune.

 

Les travaux en janvier 2020 :


Reméandrage du ruisseau de Mazaye qui se jette dans la Sioule en 2019.

La renaturation du Mazaye est une des actions phares inscrites au plan de gestion de l’Espace Naturel Sensible “Butte et Marais de Saint-Pierre-le-chastel'”et au contrat territorial Sioule et affluents.

Pourquoi cette démarche ?

Le site est intéressant :

    • d’un point de vue écologique d’un point de vue écologique car l’omniprésence d’eau sur une grande surface permet le développement d’habitats naturels remarquables comme les cariçaies (en forte régression en Auvergne) et la reproduction de nombreuses espèces d’oiseaux ou de mammifères patrimoniales (Vanneaux huppé, Râle d’eau, Loutre, Campagnol amphibie…)
    • d’un point de vue paysager : car le haut de la butte de Saint-Pierre-le-Chastel offre un panorama parmi les plus remarquables du Puy-de-Dôme, avec une vue sur le marais de Paloux, la vallée de la Sioule, la chaîne des Puys et le plateau de Gelles.

Pour autant, le marais présentait un certain nombre de dysfonctionnements principalement liés à des travaux hydrauliques dont les premiers onteu lieu avant 1946. En 1962, le Mazaye a été intégralement rectifié sur le marais de Paloux et des travaux de curage sur les fossés et le Mazaye ont été réalisés en 1989 par le Conseil Général du Puy-de-Dôme. L’aménagement de la voie ferrée (1881 puis 2012) et de la RD578 dans les années 50 ont aussi pu modifier le fonctionnement hydrologique du site.

Avec la labellisation ENS, la mise en œuvre d’un plan de gestion et la réalisation d’aménagements pour le public (ponton, panneaux d’informations…), la commune accompagnée des acteurs locaux a reconnu la forte valeur écologique et paysagère du site et la nécessité de valoriser et si besoin restaurer les milieux, ceci dans le respect des usages existants.

Même si le Mazaye présentait une bonne qualité d’eau et des débits soutenus, les modifications morphologiques (notamment rectification et élargissement) subies remettaient fortement en cause son fonctionnement écologique :
– les écoulements étaient quasiment stagnants et complètement homogènes ce qui ne favorisait pas non plus l’oxygénation des eaux ;
– les berges étaient verticales et dépourvues de végétation, source d’abris pour les espèces vivant dans l’eau, mais aussi les oiseaux ;
– les fonds étaient colmatés et on assistait à un envasement sur parfois plus d’un mètre.

 


Balades découvertes :

Animations 2021 – ENS UNESCO

Au total près de 50 castelpétrussiens ont participé à aux animations crépusculaires animées par Pierre André, guide nature, les 20 et 21 août 2021.

Organisées par la Mairie et le conseil départemental, elles avaient pour objectif d’en savoir plus sur le bien inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO (Saint-Pierre-le-Chastel est dans le périmètre).

 

Visite du patrimoine naturel le 28 avril 2019

Renée  Couppat  (guide  de  pays),  Adeline  Huclin  (animatrice  zone  humide  au  SMADC)  et  Charley Merciecca (chercheur au Laboratoire Magmas et Volcans à Clermont Ferrand) ont livré, tour à tour, leurs connaissances au fil de l’après-midi lors de cette visite programmée  par  le  SMAD  des  Combrailles  en  partenariat  avec  la mairie de Saint-Pierre-le-Chastel.

Au marais de Paloux, Adeline Huclin a filé la métaphore en comparant la zone humide au rein qui filtre et améliore la qualité de l’eau et à l’éponge qui absorbe les trop-pleins de précipitations.

Elle a également présenté les travaux de restaurations et de valorisations qui y ont été entrepris par la mairie.

Dans  ce  cadre,  l’objectif  étant de  redonner  vie  aux  courbes naturelles  du  ruisseau  de Mazaye  afin  d’éviter  son envasement  par  les  sédiments et  faciliter  son  auto-curage  par le courant ainsi recréé.

Le  ponton  également  construit  sur  une  partie  du  marais  sera  également  prolongé  pour  le  traverse r complètement.

Adeline  Huclin  et  Renée Couppat  ont  terminé  la  visite par  une  présentation  de  la flore et de la faune spécifiques de ce marais.

On  y  trouve  ainsi,  de  manière courante,  renoncules,  reines des prés, cardamines des prés, joncs,  « yayou  yayou », aulnes et  saules  et  on  peut  y  croiser une  soixantaine  de  variétés d’oiseaux  migrateurs fréquentant  la  vallée  de  la Sioule,  de  nombreux amphibiens  et  une  multitude d’insectes dont des libellules.

 

11 juin 2016

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Le samedi 11 juin 2016, une poignée de « curieux » promeneurs, affublés de jumelles et d’épuisettes, a profité de la belle matinée ensoleillée pour faire une sortie au cœur de l’ENS de Saint Pierre le Chastel.

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Le guide naturaliste expérimenté, Laurent Lonchambon du CPIE de Clermont 20160611-103128 a emmené son petit groupe à travers le marais pour (re)découvrir la flore et observer la faune qui peuple ce lieu protégé.

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Sur ce site où l’homme a laissé une empreinte forte, la biodiversité demeure riche et remarquable. Prêle, Iris jaune, Milan, Triton, Libellule, Poule d’eau, Héron,Dytique, Têtard, Limnée sont quelques unes des espèces découvertes ce jour là… 

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Curiosités

TROU DE GLACE :

La cheire du Puy de Côme qui est une des plus belles coulées de lave de la Chaîne des Puys (10 km de long sur 4 km de large), a laissé un chaos volcanique aux particularités assez étonnantes.

Cette étendue recouvre une partie du territoire communal de Saint Pierre le Chastel tout près des villages de Bannières et de Tournebize.

Dans cette cheire près du village de Bannières, depuis des siècles, des phénomènes naturels extraordinaires, mystérieux ne manquent pas d’intriguer.

Faire une promenade dans la Cheire, c’est voir des roches, des mousses et des lichens, des fleurs sauvages….tout en étant dans un environnement au calme un vrai paradis pour le randonneur.

Frissons garantis. Promenez-vous dans cette cheire, une journée avec une température extérieure avoisinant les 25°. Soudain un courant d’air frais, semblant sortir de nulle part, vient vous chatouiller les mollets. Rassurez-vous, ce n’est pas le fruit de votre imagination. C’est tout simplement que vous êtes à proximité d’un “trou ou creux de glace”.

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Dans ces trous en forme d’entonnoirs de 20 à 30 m de diamètre pour 5 à 10 m de profondeur, la température au fond des cavités n’excède pas les 5 degrés. C’est au fond de tels creux que peut se former de la glace.

Alors comment expliquer ce phénomène paradoxal de formation de glace en été ? Et bien, il nous faut faire un petit peu de physique.

Ce phénomène résulterait, en tout cas c’est l’hypothèse la plus probable, d’un choc thermique dû à la différence de températures importantes entre l’intérieur et l’extérieur qui génère des courants d’air. Si l’atmosphère dans le trou est très humide, l’eau se dépose sur les parois poreuses froides. Cette eau évaporée prélève beaucoup de chaleur et provoquerait un refroidissement allant jusqu’au gel.

Jusqu’au 20ème siècle ; les locaux utilisaient cette glace pour soigner les malades, conserver les denrées périssables.

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CAVES A FROMAGES

Au 19ème siècle (1840), la plus célèbre de ces glacières naturelles, située près de Bannières a été aménagée en cave à fromage par Antoine Roussel de Laqueuille pour affiner son Bleu d’Auvergne dont il était l’inventeur.

Devant le succès remporté par ses fromages bleus, la famille Roussel intensifia sa fabrication et a été très vite à la recherche d’un lieu pour conserver et affiner ses fromages. C’est alors qu’on lui proposa de construire ses caves dans la cheire de Bannières.

Et quelles caves pour l’époque ! Quatre murs plantés dans le trou en forme de cratères, une partie recouverte par une voute, l’autre d’une simple toiture en brique : humidité constante et idéale pour un affinage lent des bleus, température se maintenait exactement à 4°. Environ 50 tonnes de fromages pouvaient y être affinés, fromages transportés sur un véhicule tiré par une paire de vaches.

Il n’en reste aujourd’hui que les vestiges dangereusement éboulés, site sur lequel on évitera de s’aventurer.


LE CAMP DES CHAZALOUX

En se rendant dans la Cheire cette fois-ci près « Tournebize », des amas de pierres sur plus de 2 hectares témoignent d’une installation humaine ancienne.

Il s’agit de vestiges d’une cité médiévale mystérieuse, le camp des Chazaloux. C’était une forteresse naturelle entourée de creux très difficilement franchissables.

On estime le nombre de cases entre 65 et 70. Pas de maçonnerie, toutes les murailles sont en pierres sèches et brutes, il ne reste absolument rien des débris de toiture, ce qui fait supposer que la toiture était en bois et en terre.
A diverses époques, c’est ce que l’on retrouve dans plusieurs écrits, des objets ont été découverts dans ce camp et dans le voisinage : une armature de lance, faucilles, flèches, en bronze, 3 clés à anneau, poterie et des bergers ont trouvé une boite pleine de monnaies datées du moyen-âge.

Fait curieux : l’endroit est le site d’une double installation.

En effet, le camp du maquis des cheires a été établi à deux mille ans d’intervalle du camp dit de Chazaloux un emplacement qui a servi pendant la deuxième guerre mondiale de « camp de relais » pour de jeunes résistants avant qu’ils ne soient dirigés vers le Cantal.

Il y a encore quelques années, l’office du Tourisme local proposait des itinéraires balisés et des randonnées guidées, mais malheureusement ce n’est plus le cas aujourd’hui depuis que l’office du tourisme est devenu intercommunal.

La commune de Saint Pierre le Chastel étant propriétaire d’un trou des trous de glace, des caves à fromages ainsi que des terrains du camp des chazaloux, travaille sur un projet qui viserait à permettre au public de découvrir ou redécouvrir cette richesse patrimoniale et historique.

Avec l’appui du Syndicat Mixte pour l’Aménagement et le Développement des Combrailles, acteur important pour son aide technique apporté au dossier d’aménagement du camp des Chazaloux, il a été évoqué la possibilité de créer un chemin d’interprétation qui relierait les 3 sites, le camp des chazaloux, les caves à fromages et le trou de glace. Ce sentier pourrait aussi être relié à celui déjà existant de l’ENS.

Notre objectif est :
– d’améliorer la connaissance du site des chazaloux par l’organisation de fouilles archéologiques et relevés faunistiques,
– de valoriser ces 3 sites,
– de canaliser les flux de visiteurs et de sécuriser bien évidemment l’accès aux différents sites tout en respectant la fragilité des milieux,
– d’aménager un sentier d’interprétation avec panneaux d’informations reliant ces 3 sites mystérieux.

 


Le camp des Chazaloux sur France Bleu Pays d’Auvergne
Le 16 janvier, l’émission “La Balade H2O” de France Bleu, A la découverte de la Chaîne des Puys en compagnie du géographe Yves Michelin a mis à l’honneur le camp des Chazaloux.

Randonnées


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Parcours pédestre à la découverte de l’ENS “De la butte au marais de Saint-Pierre-le-Chastel”.

Fiche à télécharger, ici


Les randonnées de Balirando, les amis des chemins

Du marais à la coulée de lave.

Fiche à télécharger, ici

 

La cheire de Tournebise

Fiche à télécharger, ici

Saint-Pierre-le-Chastel

Fiche à télécharger, ici

Le puy de Neuffont

Fiche à télécharger, ici


Une petite promenade est proposée au départ du promontoire de Saint Pierre.

Rendez vous derrière ce panneau.

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GEOCACHING

Deux fiches sont disponibles :

1 – Butte et marais de Saint-Pierre-le-Chastel (initiée par l’Office du Tourisme des Combrailles et la Commune de Saint-Pierre-le-Chastel)

Fiche descriptive_Butte_et_Marais_de_Saint-Pierre-le-Chastel – 2021

A noter la fiche “Butte et marais” est également disponible  au secrétariat de mairie ou à l’office de tourisme de Pontgibaud.

2 – “De château en château… (initiée par un particulier)

GeocacheStPierre : “De château en château…”

Bonne chasse aux trésors…

D’autres caches via le site www.geocaching.com


Retrouvez aussi sur la page Facebook de l’office du tourisme des Combrailles, les activités de pleine nature en Combrailles. www.facebook.com/Activitesd…

Monuments

L’église de Saint-Pierre-le-Chastel :

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L’église de Saint-Pierre-le-Chastel apparaît dans les textes en 1165 lorsque le pape Alexandre III la confirme dans les possessions de l’abbaye bénédictine de Mozac, près de Riom.

De cette époque, elle a conservé sa structure romane, qui a fait l’objet de nombreuses reprises aux siècles suivants. Au nord du sanctuaire se dressait un château aujourd’hui disparu, mentionné lui aussi au XIIème siècle ; son souvenir s’est conservé dans le nom de la commune et l’on peut encore, sur place, lire dans le sol l’emprise de ses bâtiments.

On a toutefois de bonnes raisons de penser que la butte de Saint-Pierre-le-Chastel a été occupée bien avant l’époque romane. Cela est suggéré, d’abord, par le site lui-même, identique aux éperons barrées des bordures limagnaises où un peuplement est souvent attesté dès le néolithique.

Cela est suggéré aussi par le toponyme Chastel, qui semble, dans la région, plutôt caractéristique des forteresses du début du Moyen-âge.

Il faudrait, enfin, mentionné la dédicace de l’église de Saint-Pierre aux liens, l’une des nombreuses figurer sous lesquelles était vénéré le prince des apôtres. Ce culte, originaire de Rome et lié aux chaînes avec lesquelles Saint-Pierre aurait été retenu captif.

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Le Château de Bonnebaud

Construction au 13e siècle d’un donjon carré, agrandi aux 14e et 15e siècle par l’ adjonction d’une tour ronde au sud, puis la construction d’une enceinte quadrangulaire délimitant une cour fermée. Aménagement de logis aux 17e et 18e siècles, avec présence de boiseries et de décors peints du 17e siècle. Au 18e siècle, création de jardins formés de parterres. chateau-de-bonnabaud-st-pierre-le-chastel _ Ajout de décors à la fin du 19e siècle. Le plan de l’ édifice traduit une continuité ininterrompue du Moyen Age à l’ époque moderne. Ce Château a été classé en totalité monument historique par arrêté du 19 mai 2003. Ce château, appartenant à un propriétaire privé, ne se visite pas.

 

 

Article du bulletin municipal de 2012 sur Jean de Bonnebaud.

 

 

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